jeudi 9 juin 2011

Lette à Mme ZOUGHEBI sur la restauration et les structures du lycée

Bonjour
Madame ZOUGHEBI

je viens vers vous en tant qu'élu FCPE du lycée Camille CLAUDEL de Vaureal dans le 95.
Vous nous avez demandé de vous remonter des éléments  sur les structures du lycée sur lesquels vous pouviez intervenir ou sensibiliser le Conseil Régional et les partenaires (éducation nationale) sur les difficultés rencontrées et impactant les conditions d'études.

En voici une qui ne trouve pas son épilogue depuis plusieurs années : la restauration des élèves, du corps enseignant et des personnels techniques et administratifs du lycée faute de place et de structure d'accueil digne de ce nom par rapport au nombre d'élèves désirant se restaurer (le corps enseignant et les personnels n'ayant finalement pas trop de difficultés puisqu'ils sont considérés comme prioritaires et n'ont pas a faire la queue pour avoir une possibilité de se restaurer).

Nous avons fait un courrier commun en 2008 sur le sujet qui a déclenché une visite technique du Conseil Régional (pièce jointe). Cette visite a fait le constat de la situation de manque de possibilité d'accueil des élèves (surface et nombre d'emplacement) et a conclu sur une possibilité d'amélioration de la situation par une réorganisation des lieux et par l'apport de mobiliers supplémentaires en tables et chaises pour offrir plus de places à la rotation d'accueil (décision de 2009). Cet ajout de tables et de chaises de l'ordre de 80 places a été retenu et des travaux devaient intervenir après vote du budget du Conseil Régional en 2010. L'intendant dans son budget 2010 a fait la demande de mobiliers supplémentaires qui apparemment ont été accordés ainsi que le budget travaux. Par contre la décision tardive par rapport au rythme scolaire oblige, ou permet au proviseur, de repousser ces travaux en juin 2012 en argumentant que  les travaux auraient du  se faire lors des congés été de 2011 et que le vote tardif au Conseil Régional ainsi que la mise à disposition du budget à engager (il ne voulait pas non plus solliciter un prêt pour engager les travaux pour l'été 2011) le met dans l'obligation de repousser les travaux car il n'y a pas de places disponibles au lycée (en période scolaire) pour accueillir la logistique des entreprises et l'emplacement provisoire de la restauration pendant les travaux.

Le problème de place est réel car nous sommes dans la situation ou il n'y a aucune possibilité sérieuse d'accueil des élèves en intercours à part des aménagements sommaires et bruyants dans des allées de circulation. Cette situation s'est aggravée depuis la réforme des secondes par la création des groupes de soutiens qui sature totalement les salles de cours en occupation. Nous sommes inquiets de l'impact de la réforme des premières qui si elle a les mêmes effets sur l'occupation des structures risque d'amener le lycée a faire des choix sur les options (suppressions) ou sur des temps d'enseignements d'autres matières

Voici donc les éléments que nous apportons à la réflexion concernant l'aggravation des conditions d'études et de vie au lycée.

Pierre MATHEVET

Note :  Mme Henriette Zoughebi est Vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des lycées et de la politique éducative.

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